Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Parallèlement aux enseignements délivrés, la professionnalisation est aussi prise en charge, dans une dynamique pédagogique d’autonomie, par les étudiant·es de chaque promotion réuni·es en collectif avec la mise en œuvre d’une exposition organisée avec l’association d’alumni Starte et différents partenaires, sur différents sites, dont la galerie Michel Journiac de l’École des arts de la Sorbonne.
L’édition d’un catalogue accompagne le projet curatorial avec différentes contributions et des études des œuvres sélectionnées. Le design graphique est renouvelé chaque année en étant confié à un·e nouvel·le auteur·e.
Tout en favorisant l’étude méthodologique et la recherche universitaire, l’emprunt des œuvres est corrélé à un partenariat avec différentes institutions comme le Fonds d’art contemporain-Paris Collections, le Centre National des Arts Plastiques (Cnap), des FRAC, des collections privées, des galeries…
2021
Rencard collectif organisait l’exposition « Sans feu ni lieu » avec une sélection d’œuvres du Fonds d’art contemporain – Paris Collections, de productions d’artistes de l’École des arts de la Sorbonne et celles d’artistes travaillant à Poush Manifesto. Elle se déployait en trois lieux : à la Galerie Michel Journiac, à Poush Manifesto, et via la plateforme digitale de l’exposition, accessible sur Twitch. L’exposition « Sans feu ni lieu » est le fruit de réflexions plurielles et collaboratives qui bouleversent l’idée d’un chez-soi entendu comme le foyer aux fondations solides et immuables prescrit par le modèle dominant occidental. Elle est une invitation à déconstruire les domesticités, une tentative de déstabiliser les murs de l’habitat, pour mieux explorer le réseau d’espaces intimes, sociaux, et politiques qui constituent ce chez-soi polymorphe, mouvant, généreux, toujours en lutte.
2022
Le collectif Bureau 240 a poursuivi le partenariat avec le Fonds d’art contemporain – Paris Collections, parallèlement à un appel à projet en direction de la jeune création, en imaginant sa première exposition collective « À l’œil nu » autour des notions de visible et d’invisible en lien avec les phénomènes d’invisibilisation sociale.
2023
L’exposition d’Opia Kolektiva, « A Room of Our Time », explorait la place de l’objet contemporain au sein de nos quotidiens. Cette exposition s’est déroulée en deux volets, à la Galerie Michel Journiac et au Sample, un tiers-lieu à Bagnolet, du 28 mars au 16 avril 2023. Conçue en partenariat avec le fonds audiovisuel du Centre National des Arts Plastiques (Cnap) et dans l’optique d’épauler la jeune création, A Room of Our Time présentait une réécriture de nos quotidiens à travers une sélection d’œuvres oscillant entre vernaculaire et spectaculaire.
2024
Le collectif désamianT a organisé une double-exposition intitulée « Contre-Soirées » à la galerie Michel Journiac et sur le Grand Plateau de Césure, sur le site de Censier. Cette exposition a réuni des œuvres des collections du Cnap et des pièces d’artistes de la création émergente autour des notions d’exclusion et d’inclusivité, d’interstices intimes, de bulles imaginaires et de mondes parallèles.
2025
Trois temps ont ponctué le projet du collectif « Suture-zéro » formé par les étudiant·es du master : avec deux volets de l’exposition Dans la démesure du possible, à la galerie Michel Journiac et aux Laboratoires d’Aubervilliers,et une parenthèse de programmation au Sample. Le premier temps portait sur les symptômes de la crise, l’entre-deux touchait au moment où les identités et les temporalités basculent, le troisième était consacré à la réparation lorsque la suture opère vers des devenirs extraordinaires. Le projet réunissait des artistes émergents et des œuvres du Cnap et du FRAC Picardie.
En plus des nombreuses visites et rencontres organisées dans le cadre des cours, un voyage est organisé chaque année à l’occasion d’un projet tuteuré avec les étudiant·e·s lors d’une manifestation comme la Biennale de Lyon, en 2022, ou pour une destination particulière comme la ville de Bruxelles en 2023. En 2024, le master s’est déplacé à Bordeaux pour assister au symposium d’étude Musées : Système, Contrôle et Émancipation, organisé par le Capc, et pour rencontrer l’équipe du Pôle des attentions du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA.